Eglise Notre Dame de la Jonquière
à Lisle sur tarn
De la construction de cette époque, il ne subsisterait que la porte latérale romane qui aurait été l’entrée de l’église primitive. Lorsque la population de la ville eut augmentée et que ses richesses se furent accrues, on songea à bâtir une église de plus vastes proportions. L’église actuelle a été achevée au XVIe siècle, et régulièrement enrichie tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle a été classée monument historique le 12 juillet 1886.
C’est une des plus belles constructions en brique du pays ; elle est un vaste et beau vaisseau de 42 m de long, 14 m de large, et haut de 17 m à la voûte, comprenant un sanctuaire heptagonal et une nef divisée en quatre travées disposant toutes d’une chapelle entre chaque contrefort.
Le carrelage est en grès de Maubeuge de 1872, le chemin de Croix est de 1877, les fonts baptismaux de 1881 et l’horloge, située derrière l’orgue, de 1870.
Le clocher, haut de 50 m, est au fond de la nef. Carré à la base, il devient octogonal à partir de la toiture de l’église et se termine par une flêche. Les ouvertures de la partie octogonale sont semblables à celles de la tour de l’église des Jacobins de Toulouse, souvent reproduites et rapportées au XIVe siècle.
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Les peintures de la voûte
Les peintures murales ont été exécutées entre 1692 et 1702. Dissimulées à la Révolution par un épais badigeon elles ont été redécouvertes en 1863 par Joseph Engalières et le curé de l’époque, le chanoine Faucon, qui décéda en 1883. Ces peintures représentent un concert d’anges en costume de la fin du XVIIIe siècle, chantant les louanges de la Vierge Marie.
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À la coupole : des anges musiciens font escorte à Marie, élevée au ciel lors de son Assomption.
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Les tableaux du chœur
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Restaurés en mai-juin 1992 par Daniel Roustit, les encadrements datent de 1869. Ils furent placés par Joseph Engalières qui les entoura de guirlandes de roses.
De gauche à droite on découvre :
- Le baptême de saint Augustin
- La translation de ses reliques
- L’Annonciation
- Le Christ en Croix (1616)
- La Visitation
- La mort de sainte Monique mère d’Augustin
- La conversion de saint Augustin
Les quatre tableaux de la vie de saint Augustin proviennent de l’ancien couvent des Augustins de Lisle-sur-Tarn.
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Le grand orgue
Il fut construit en 1880 par Thiébaud Maucourt, facteur d’orgues languedocien élève d’A. Cavaillé Coll, et restauré en novembre 2002 par Gérard Bancells, facteur d’orgues à Rabastens.
Buffet de façade néogothique assez classique.
Statues : le roi david (Bible) avec sa harpe, Sainte Cécile (martyre romaine, patronne des musiciens et du diocèse d’Albi) avec sa lyre.