Basilique Notre Dame de Fourvière à Lyon
La basilique Notre-Dame de Fourvière, qui domine une grande partie de Lyon depuis le sommet de la colline de Fourvière, à été construite en 1896 par les architectes Bossan et Sainte-Marie Perrin. Elle est édifiée à partir d’une souscription publique en 1870 et consacrée en 1896.
Du haut de la colline qui prie, par opposition à la Croix Rousse, la colline qui travaille, la basilique dédiée à la Vierge Marie est classée monument historique. Elle fait partie du site lyonnais inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
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Aujourd’hui, emblème de la ville de Lyon, la basilique accueille chaque année plus de 2,5 millions de pèlerins et visiteurs.
Le monument rend hommage à la Vierge Marie, dont le culte se prolonge depuis des siècles.
L'édifice possède de nombreux styles. L'extérieur assez sobre s'oppose avec l'intérieur exubérant et opulent, d'inspiration byzantine.
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Un décor majestueux
L’intérieur de la basilique de Notre-Dame de Fourvière se compose de deux églises superposées, aux volumes extraordinaires, accessibles par le parvis. L’église haute est dominée par trois coupoles et éclairée par six vitraux qui offrent une lumière mettant en avant un décor riche. Les matériaux utilisés pour la construction et la décoration rivalisent de qualité et de beauté, marbre blanc de Carrare, granit rose du Nord de l’Italie, marbre bleu de Savoie, onyx vert, éclats de l’argent et de l’or, mariage de l’ébène et de l’ivoire.
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En pénétrant dans l’église haute, on est frappé par son volume et la diversité de sa décoration, les lumineux vitraux et les ors des mosaïques dont l’éclat est saisissant. Sur les murs, on peut lire le nom de toutes les paroisses qui ont participé à la réalisation de cette basilique.
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Formé de trois grandes nefs et de trois travées voûtées en arc brisé, l’ensemble de l’église haute est soutenue par seize colonnes. Huit chapelles sont présentes et l’abside est éclairée grâce à sept hautes verrières. Sur les murs latéraux, six panneaux en mosaïque de 50 mètres carrés, de Charles Lameire et Georges Décote, illustrent à gauche, le rapport de Marie à l’Église, à droite, la relation de Marie à la France.
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Les trois nefs sont surmontées de trois coupoles comportant trois groupes d’images représentant les rapports de Marie avec la Trinité.
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L’ensemble est soutenu par seize colonnes polychromes, monolithe de Sieix, sur socles en marbre de Carrare, groupées deux à deux.
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Les 6 mosaïques murales ont été réalisées d’après les cartons de Charles Lameire et exécutées magnifiquement par les ateliers Martin de Paris. On peut voir Jeanne d’Arc délivrant Orléans, l’arrivée de Saint Pothin à Lyon, le Concile d’Ephèse, le vœu de Louis XIII, la Bataille de Lépante, la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception.
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Dans les huit chapelles, on peut admirer les œuvres de Larrivé, Castex, Millefaut, Puech, Dufraine, Belloni et Guillaume qui sont d’une grande diversité.
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L’autel est surélevé de huit marches. Dix anges ailés sur mosaïque d’or entourent le tabernacle. Au-dessus, trône une statue de la Vierge Marie , œuvre de Millefaut, en marbre de Carrare. L’abside éclairée par sept hautes verrières est ornée de cinq vitraux d’après les cartons de Gaspard Poncet. Les autres vitraux sont, pour les six principaux, l’œuvre de Décote, élève de Gustave Moreau .
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Le peintre lyonnais Victor Orsel a réalisé un immense tableau. Aujourd’hui, il peut être vu à l’arrière de la basilique. C’est une allégorie de la défaite de l'épidémie de cholera.
Il a été commencé en 1833 par le peintre et terminé par son élève après sa mort. Il mesure 6,75 mètres de haut et 5 mètres de large.
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Depuis l’église supérieure on accède à la crypte (église basse) par un escalier de marbre rouge, chef d’œuvre de Sainte-Marie Perrin, à double révolution. Du palier on peut accéder à la chapelle de la Pietà.
On pénètre alors dans un lieu sombre, impressionnant qu’est cette vaste chapelle consacrée à Joseph. Ce lieu est défini comme étant celui qui symbolise l’Ancien Testament et l’ignorance des hommes avant la venue du Christ. On comprendra ainsi pourquoi Pierre Bossan voulait en faire un passage obligé des pèlerins pour accéder enfin à l’église haute baignée de lumière, où l’ampleur du décor et la polychromie sont saisissants.
Ces voûtes, qui ont moins de 10 m de hauteur sont soutenues par des piliers cannelés flanquées de trente huit colonnes également cannelées. Des anges supportent les retombées des voûtes. Sept verrières éclairent le sanctuaire. Les trente stalles de l’avant-chœur sont en chêne sculpté, incrusté d’ébène et d’ivoire.
Pierre Bossan fit un don important pour décorer le chœur de la Crypte .
Le pavement entourant l’autel est formé de dix médaillons reliés par des rinceaux où des animaux malfaisants représentent les hérésies vaincues : les 7 péchés capitaux, comme le mal, représenté par un dragon à sept têtes, l’orgueil figuré par un paon, ou encore la tortue imageant la paresse.
Au-dessus de l’autel, une statue colossale, en pierre dorée, de Saint-Joseph portant l’enfant Jésus, est l’œuvre du sculpteur Fabisch. Sous l’autel, est figurée, en haut-relief, la mort du Saint-Patriarche.